A Seraing, c'était zen...

Vive le festival à taille humaine!

Un Walthéry bien encadré ( Patrick à sa gauche, moi-même à sa droite )
Un Walthéry bien encadré ( Patrick à sa gauche, moi-même à sa droite )

Petites histoires belges

Pour se rendre au festivcal de BD de Seraing, rien de plus simple. Suivre Jemeppe aux abords de Seraing. La, très vite, il y a une indication, un petit panneau fléché qui indique la droite. Bon, il y a aussi un panneau interdiction de tourner à droite. Qu'à cela ne tienne, si vous respectez le code de la route, continuez un peu, et vous trouvez à nouveau un fléchage. Encore à droite. Et encore un panneau interdit de tourner à droite. Il y aura bien une troisième voie... Oui. Mais sans fléchage... Et toujours avec la même interdiction.

Comment fallait-il aller vers le Campus 2000 de la Haute Ecole de la Province de Liège? Le mystère subsiste, nous avons négligé l'interdiction, et nul représentant de la maréchaussée belge ne l'a remarqué.

Il fallait donc être matinal, car arrivant avec 20 bonnes minutes d'avance sur l'horaire officiel, il y avait déjà foule dans le sas d'entrée. ET déjà des grincheux. Repecter l'ordre d'arrivée? La belle affaire! Cela pressait comme dans une bagarre conviviale  dans un irrréductible village armoricain, et le sas était bien plus latge que la porte d'entrée. Certains avaient visé plein centre pendant que d'autres tentaient un débordement, qui par la gauche, qui par la droite. Le bédéphile en festival est patient...

Etre matinal, au demeurant, ne suffisait pas forcément.

Ouverture des portes à 10h00 donc. A 9 h50 on annnonçait: "il n'y  a plus de ticket pour Hausman..." Et certains de rebrousser chemin avant d'avoir pénétré le saint des Saints. Ils auront au moins économisé le ticket.

Admis au cénacle vers 9h55 ( reusement que j'ai déjà mon Hausman d'illustré ) et après avoir bénéficié d'un des tout derniers tickets pour Aouamri, je pouvais enfin faire mes emplettes. Albums, ex-libris, et les précieux tickets, sésames vers la dédicace.

Evidemment, à 10h00 et pas grand chose, il n'y a guère de dessinateurs, annoncés pour la plupart à 14h00. Les sacs commencent à s'empiler - j'avais cru voir pourtant une écriteau indiquant que les sacs ne valaient pas réservation dans la file...

Direction donc la cafétéria. Qui porte mal son nom puisque de café il n'y a plus. Et les tarifs, fort raisonnables dans l'ensemble, présentent toutefois cette singularité: 

Café: 1.7 euros. Bière pression: 1.7 euros  ( Ciney possible  en brune ou blonde à 2.50, servi dans le vrai verre en prime ) Coca et variantes 1.70 euros.  Eau: 1.70.

Un petit quart d'Evian ou de l'équivalent belge?

Que nenni! La cristalline de supermarché, servie dans un gobelet? Au même prix que la pression. Il n' y a qu'en Belgique qu'on voit ça.... ( en France des cafés vous servent de l'eau plus cher que le petit rouge... mais de l'eau minérale en bouteille individuelle )

Qu'à cela ne tienne! Pas de café, l'eau hors de prix, j'ai commandé une bière.

Quand on aime la BD on aime les bulles! ( sauf celles de Sodastream, éventuellement ) 

Un boulevard pour Hausman

La star c'était donc lui! René Hausman.

A 17h00, quand Walthéry ( peut-être plus connnu du fameux "grand public" ) quittait déjà les lieux, une quinzaine de personnes faisaient encore la queue, provoquant ainsis un vaste embouteillage: trop grande pour être perpendiculaire aux tables, la queue avait opté pour la parallèle, et débutais quasiment à l'entrée de la salle. 

"Il aurait fallu un boulevard pour Hausman" ai-je commenté à un festivalier qui s'étonnait qui s'étonnait de la taille de la queue d'Hausman ( la queue de pêcheurs de dédicaces, entendons nous ...)

Si l'auteur du Camp-volant et l'incroyable dessinateur animalier et du monde elfique a la cote, au vu des dessins que j'ai pu apercevoir sur ceux qui l'ont approché, ce n'est en rien immérité.

Il n'est plus tout jeune, né en 1937, quand même, mais la patte est demeurée intacte.

Chapeau bas, M'sieur Hausman!

Patrick en compagnie de F'Murr
Patrick en compagnie de F'Murr

Mais, cet embouteillage mis à part, il faut signaler la dimension à taille humaine de ce festival. Nous avons ainsi croisé F'Murr, Walthéry, Di Sano  à la céfétéria. J'y ai bu une bière avec Goepfert, dehors j'ai fumé une cigarette avec Rollin.

Rien que des gens bien, au tutoiement facile, et une super ambiance dans les files d'attente, sans bousculades et tentatives de resquillages.

Une belle moisson de dédicaces en ce qui me concerne: les deux derniers cités, Aouamri en sus, Cox et Coppée pour faire plaisir aux enfants. Car, ne l'oublions pas, la BD c'est aussi pour les enfants!

 

Je n'en ai pas fini avec Seraing, et j'ai prévu de relater un peu plus en détail les rencontres avec Goepfert et Rollin ( Pis faut que je lise Station 16 et que je vous en parle ) 

A bientôt donc.

 

N.B.: Mes propos sont de moi-même et n'engagent que moi-même. Pas besoin d'autorisation pour citer, même en intégralité. Juste ne m'en prendez pas la paternité.

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